Entretiens entre Charles Juliet et Bram van Velde entre 1964 et 1977, et formidable témoignage sur l’homme et sa peinture somme toute inclassable.

Cette peinture où est exprimé notre manque essentiel ne comporte aucun manque. La totalité de ce que nous sommes, de ce que vise notre quête, de ce qu’elle exige, se trouve transcrite dans ces structures ébauchées, incertaines, secrètement ordonnées, ces couleurs lourdes, sales ou subtiles, lumineuses, ce climat tragique, ce ruissellement de vie, cette vitalité, ce quelque chose d’irrépressible, d’immédiat, de brut, d’élémentaire./…/

Ce peintre, cet homme inspiré. Dévoré par sa faim de fondamental.( Charles Juliet)

ouvrage réédité par P.O.L en 1998 et version poche (ci jointe) en 2016