Titre
L’assommoir
Auteur
Editeur
Gallimard, Folio (édition 1999)
Date de parution
1877
Genre
Roman
Les Rougon Macquart VII / Première parution, Editions Charpentier, 1877.
Dédicacé au «grand ami Flaubert, en haine du goût», L’Assommoir, parce qu’il peignait sans complaisance la condition ouvrière, la folie née de la misère et de l’alcool, provoqua une nouvelle bataille d’Hernani. «M. Émile Zola est le chef de la Commune littéraire», écrivit un journaliste. «Il pue ferme», disait un autre et un autre encore : «Ce n’est pas du réalisme, c’est de la pornographie.»
Zola répondit : «J’ai montré des plaies… Je laisse au législateur le soin de trouver les remèdes.» Et Paul Bourget écrivait à Zola : «C’est votre meilleur roman… Faites-nous encore quelques pages de cette force-là et vous serez le Balzac de la fin du siècle.» ( in: site Gallimard)
Face à l’adversité de la vie, l’homme semble n’avoir le choix qu’entre l’acceptation et la révolte. L’acceptation trouvant son refuge par une forme d’oubli dans l’alcool, ou dans le rêve. Quant à « l’héroine » du roman, Gervaise, on assiste à sa déchéance progressive, inéluctable, jusqu’à sa mort.
Ce livre va enfin apporter à Zola reconnaissance et célébrité.