Aujourd’hui, en se retournant sur l’oeuvre littéraire que constitue Le  Journal de Charles Juliet( neuf tomes), il s’avère que cette entreprise littéraire, relevait de la nécessité impérieuse et douloureuse de tenter de se « révéler à soi-même » …

 » Au tréfonds de l’être, une plaie suinte, que maintiennent à vif maintes de ces questions auxquelles il n’est jamais facile de fournir une réponse : vivre, le faut-il ? et que doit-on faire de sa vie ? Et si il semble indispensable de se connaitre, cet être que je suis, quel est-il ? Dois-je le subir dans tout ce qu’il est ? ou bien puis-je le transformer ? , etc …

Dans ce premier volume ( 1957-1964), on découvre Charles Juliet aux prises avec l’ennui, le dégoût, la peur, le marasme, la haine de soi, la menace d’une issue tragique. Mais rien ne peut le détourner de poursuivre qa quête. Armé d’une inflexible résolution, il s’acharne à se désentraver, se mettre à nu, explorer l’un après l’autre chacun des recès de son labyrinthe  » … ( 4ème de couverture )