Titre
La Révolution (tomes III et IV)
Auteur
Editeur
Phébus
Date de parution
1989
Genre
Histoire - Roman
tome III : Un vent d’acier & tome IV : les hommes perdus
Troisième épisode de ce roman vrai de la Révolution française que Margerit a conçu au rebours des habitudes du roman historique : en obligeant ses personnages de fiction à ne vivre que selon la stricte exactitude de l’Histoire… Cet ouvrage, unique en notre littérature, avait été couronné à sa sortie en 1963 par le Grand Prix du Roman de l’Académie française.
A l’issue des deux premiers tomes de cette vaste fresque, le lecteur avait laissé son monde dans le désarroi. Claude Mounier, député à la Convention, constate avec effroi que ses scrupules ne sont plus de saison : ses amis Montagnards dénoncent le langage de la modération, désormais tenu pour suspect. Bernard Delmay, lui, devenu chef d’état-major de Jourdan, s’expose à Fleurus au nom d’un idéal qui se trouve dramatiquement contredit dans les faits. Seule Lise, au cœur de la tourmente, parvient à concilier les vues de la sagesse et les élans du cœur…
A la Convention cependant, les amis d’hier s’entre-déchirent. Danton a beau défier le ’ vent d’acier ’ qui fait voler les têtes, il se retrouve à son tour sur l’échafaud… et ses juges l’y suivront, comme il l’avait prédit…
Les Hommes perdus, quatrième et dernier volume, le plus sombre, est placé sous le signe de la désillusion et de la nostalgie. La France de l’après-Thermidor panse ses blessures, compte ses morts… tandis que sortent de l’ombre les fossoyeurs de l’idéal de 89 : ceux que Robespierre appelait ’ les hommes perdus ’…