Une femme marche le long de la plage. C’est la dame au chien que ses voisins aperçoivent de leur fenêtre. Elle aimerait oublier, mais les digues de la mémoire menacent de céder ….

Une femme marche pieds nus vers sa boîte aux lettres. A l’intérieur, il y a un courrier qui pourrait changer sa vie. Le sigle des Services sociaux à l’enfance sur l’enveloppe ne laisse aucune place au doute.

Une femme traverse un quartier résidentiel, pénètre illégalement dans une maison à plusieurs reprises, laisse son empreinte en dérangeant et dégradant intentionnellement divers objets …

Trois chemins, trois époques et un portrait de femme inoubliable que l’on découvre peu à peu au fil de trois récits qui s’entremêlent, celui du Corps, celui de l’Etat, celui de l’Exil

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Une découverte tout à fait étonnante ! Une femme qui après avoir traversé l’espoir, le désespoir, l’obsession qui la mène au bord de la folie, et fait d’elle une harceleuse, va contre toute attente se réinventer un futur au contact de la nature et des oiseaux . Et le livre se referme sur l’Espoir d’une autre vie qui s’ouvre .

Les trois récits adoptent chacun un style différent . Le Je de l’Exil d’aujourd’hui alternant avec le portrait presque clinique et détaché du comportement de La Femme du Corps, et le côté administratif de l’Etat.

Merci à Brit Bildoen pour ce portrait .