Pujade-Renaud Claude
Née en 1932, Claude Pujade-Renaud a étudié la danse contemporaine à Paris, Londres et New York (école de Martha Graham). Danseuse, chorégraphe et enseignante, elle a contribué à la diffusion de la danse moderne américaine en France. À l’âge de quarante ans, elle se tourne vers l’écriture, avec le soutien de son compagnon et écrivain Daniel Zimmermann. Elle publie son premier roman La Ventriloque aux éditions des Femmes en 1978 et crée avec lui la revue Nouvelles Nouvelles de 1985 à 1992. Ensemble, ils publient en 1995 aux éditions Julliard, Les écritures mêlées, un livre écrit à quatre mains. On retrouve dans ses romans et nouvelles les thèmes de la création, notamment à travers la danse, la relation au corps, le deuil et la mémoire, et la présence forte des femmes. Ses nouvelles et romans ont été distingués par de nombreux prix littéraires dont le Goncourt des Lycéens pour Belle mère en 1994 et le prix de l’écrit intime pour Le Sas de l’absence en 1998. En décembre 1994, la Société des gens de lettres lui a décerné le grand prix Poncetton pour l’ensemble de son oeuvre.
Claude Pujade-Renaud vit à Paris et se consacre entièrement à l’écriture.
La plupart de ses ouvrages sont publiés aux éditions Actes Sud :
Romans : Belle mère (1994 prix Goncourt des Lycéens, Babel 1997), La danse océane (Babel, 1996), La Nuit la neige (1996, Babel, 1998), Le sas de l’absence (1997, Prix de l’écrit intime ; précédé de La Ventriloque (Babel, 2000), Platon était malade (1999, Babel, 2002), Le jardin forteresse (2003, Babel, 2004), Chers disparus (2004 grand prix de la Société des gens de lettres, Babel 2006), Le désert de la grâce (2007 prix Paroles d’encre, Babel 2009), OEuvres, t. I, collection “Thesaurus” (2009), Martha ou le mensonge du mouvement (Babel, 2009), Les femmes du braconnier (2010, Babel, 2012), dans l’ombre de la lumière (2013),
( in: site éditions Actes Sud)
Le désert de la grâce
Jusqu'à son éradication en 1709, l'abbaye de Port-Royal des Champs aura représenté - face à Versailles, à la cour de Louis XIV, aux jésuites et à la papauté -un symbole d'indépendance et d'inviolabilité des consciences. C'est pourquo…